jeudi 9 octobre 2008

Reflexion sur la pauvreté...





« Il y’a un autre monde et il est dans celui-ci » Paul ELUARD


Le critère classique de la pauvreté repose en effet sur la satisfaction des besoins essentiels tels qu’ils sont définis par les instances internationales. La recherche de et sur la pauvreté n’échappe ni a l’impérialisme culturel ni à l’ethnocentrisme.

Il y’a au Cameroun (comme partout en Afrique), toute une série de donnée objective de la pauvreté et surtout de l’appauvrissement : suppression des emplois dans la fonction publique, baisse des rémunérations allant de 70% entre 1992 et 1993, crise des ventes et du cours du café et du cacao, en particuliers hausse des cour des intrants agricoles et suppression des subventions aux secteurs agricoles imposé par le FMI et la BM. Les hôpitaux et les centres de santé sont dans un état de délabrement qu’une fois que le malade arrive à l’hôpital meurt. Nombreux sont ces familles qui trouvent leurs proches disparaître car elles n’ont pas quelque milliers de FCFA pour « motiver » les médecins et aide-soignante. L’eau des bornes fontaines devenues payant grâce au FMI devenu plus chère pour les pauvres que pour les riches qui ont un compteur.

Les experts du FMI et de la BM une fois décapé la rhétorique humanitaire, considère le niveau et de la croissance du PNB comme le jugement dernier de l’évaluations des sociétés humaines. Dans un monde globalisé, il n’ya plus d’autre valeurs que celles du marché, donc de l’évaluation quantitative par les prix. Finalement tout les gouvernement de la planète sinon les populations, intériorise le critère de PNB comme base d’une autoévaluation et participent aux jeux olympiques de la croissance dans l’espoir de figurer en bonne place dans le palmarès.

La pauvreté est une notion ni objective et ni relative mais relative, doublement relative même. Relative suivant les cultures, relative à l’intérieur de chaque culture et cela de multiple façon.

En guise de conclusion nous pouvons nous poser la question suivante : Comment peut on être misérable dans une collectivité ou l’hospitalité est un devoir et l’aumône une obligation religieuse ?

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