lundi 28 septembre 2009

Les flux financiers SUD-NORD et le financement du développement




« Il est aujourd'hui un fait reconnu que les flux financiers illégaux représentent, pour la plupart des pays du monde, des fuites de capitaux conséquentes et que le phénomène va en s'amplifiant. Selon les données officielles, les pays en voie de développement ont été victimes, pour l'année 2007, d'un montant de plus de 700 milliards de dollars US. Ces fuites financières diminuent les ressources disponibles pour le financement du développement. Viennent cependant s'y ajouter, des sorties illégales supplémentaires, évaluées entre 500 et 800 milliards de dollars échappant aux statistiques officielles. Cet argent aurait pu être affecté à l'éducation ou à la santé, soutenir l'action d'un État socialement responsable.

Les flux financiers illégaux sont facilités et encouragés par le manque de transparence et de régulation des centres financiers onshore et offshore. Š Les paradis fiscaux soutiennent un système dans lequel les gains personnels et ceux des entreprises, obtenus ou transférés de manière illégale, sont mis hors de portée des autorités compétentes. En faisant baisser le niveau général des ressources fiscales et en contribuant à réduire le profit issu des ressources naturelles, les flux financiers illégaux en provenance des pays en voie de développement minent directement les dépenses de développement destinées à préserver la vie et favoriser la croissance, et retardent les efforts visant à atteindre les Objectifs de Développement du Millénaire (ODM). »
Extraits du Rapport Final du 'Groupe de Travail consacré à l'impact sur le développement des flux financiers illégaux' instauré par le 'Groupe pilote sur les contributions de solidarité en faveur du développement' qui réunit les gouvernements de 55 pays, différentes organisations onusiennes et des organisations non gouvernementales

Cet article est a detaillé dans la prochaine apparution de "l'economiste en herbe"

mercredi 28 janvier 2009

crise Financiere impact sur les economies africaines

CRISE FINANCIERE INTERNATIONALE: Impacts sur les économies des pays africains.


Le système financier international à 3 rôles :

  • Assurer les paiements

  • Intermédiations financier : liaison entre les agents à déficit de financement et ceux a capacité de financement.

  • Détermination du risque

C’est l’intermédiation financière qui est à l’origine de la crise financière que nous vivons actuellement.

Contexte


Apres les attentats du 11 septembre, la Fed (réserve fédérale américaine) a baissé son taux directeur a 1%.A la suite de cette baisse de taux directeur, les banques se sont mis a prêter de l’argent a des ménages a des taux très bas, ces banques ne prenaient pas souvent en compte la situation financière des différents prêteurs c’est ce qu’on a qualifié de « subprime ». Comme la majorité des prêteurs ne disposaient pas de ressource comme garantie au cas où ils ne remboursaient pas ces fonds, ils mettaient leurs maisons en garantie.

En 2004, la FED a décidé d’augmenter les taux directeurs passant de 1 à 5.5% car le trésor public ne disposait plus assez de ressource pour financer la guerre en Irak. A la suite de l’augmentation des taux directeurs par la FED, les banques à leurs tours ont augmenté les taux d’intérêts sur les prêts et ont réduit les échéances de remboursement des ménages qui avaient déjà prêté. Les ménages qui n’arrivaient pas a faire face au remboursement de la dette à échéance se voyaient tout simplement hypothéqués leurs maisons par les banques. Cette situation (hypothèque des maisons par les banques) a prit une envergure nationale ceux qui a entraîné une chute des prix des maisons car l’offre était supérieur à la demande de maison c’est la crise de l’immobilier. Les épargnants se rendant compte que les sociétés financières n’étaient plus solvables se sont ruées dans ses établissements pour retirer leurs avoirs de telles sortes que ces établissements étaient en manque de liquidité c’est la crise financière.


Impact sur les économies africaines :


L’Afrique était déjà en crise avant la crise financière depuis l’inflation de Février 2008

  • Impact sur les transferts financiers des migrants résidents dans les pays occidentaux

  • Impact sur la croissance économique : la parité du FCFA à l’Euro est un élément de compétitivité

  • Baisse des prix des matières 1ères

  • L’aide public au développement au niveau multilatéral ne bougera pas car c’est un programme quinquennal c’est au contraire APD de son volet bilatéral qui en prendra un « coup ».


Que faire ?


  • Restructurer le système financier c.-à-d. le contrôler, le réguler

  • S’occuper des paradis fiscaux

  • Reformer le FMI c.-à-d. lui donné des capacités nouvelles


Leçons à tirer :

  • Faisons de la crise pour aller de l’avant.

  • Il faut diversifier nos économies

  • Renforcer les relations commerciales entre les Etats membres


jeudi 16 octobre 2008

Crise financiere....analyse




Crise comment les Banques créent votre monnaie !

Prenez le temps d'apprendre comment les banquiers du monde ont institué la dette

et volé le pouvoir aux démocraties,

et comment ils viennent de réaliser le plus grand hold-up du siècle, au détour de cette crise financière qu'ils ont créé.

Séquence pédagogie

Résultat inventez vos moyens d'échange pour ne pas crever de faim.

Pour faire court c'est le crédit qui crée les dépots, (voir le site tres instructif des fauxmonnayeurs)

Donc plus de crédit plus de monnaie ( les fameuses liquidités dont on vous parle à la TV),

Quand les banques n'ont plus de monnaie vers qui se tournent-elles, vers l'Etat, et qui c'est l'Etat, et oui ! c'est vous, moi, votre voisin, votre entreprise, notre mairie, votre département.

Voila vous avez tout compris c'est le Hod-Up planétaire : prenez le temps de comprendre et faites passer l'info à vos amis, à votre banquier aussi ( celui de votre agence, car bien que dans le systéme il n'a pas forcément, lui aussi, toutes les clés)

CE QUI SE PASSE AUJOURD'HUI EST TRES GRAVE, CAR C'EST DE LA PAIX ET DE LA STABILITE DE NOS SOCIETES QU'IL S'AGIT , vous allez apprendre dans le film qui suit et dans lignes suivantes que ce sont les banques en faillite qui pretent ces centaines de milliers de milliards aux Etats pour se refaire une santé et que par conséquent nous devrons tous les rembourser,

Pour comprendre mieux ce qui nous ariive je vous livre ci-dessous, des extraits d'un excellent et pédagogique article écrit par Guillaume Lapeyre sur le wiki soial en Avril 2008

Tot le texte en Italique est extait de l'article de Guillaume Lapeyre, c'est un peu long, mais nécessaire à la compréhension de ce qui nous arrive.
"2) Etude des origines potentielles de la dette :


A/ L’évolution de la dette publique :


Il est un phénomène curieux qui ne cesse d'interroger les politiques et les économistes, c'est la progression croissante de la dette publique. De 79 milliards de francs en 1975, elle est passée à plus de 1221 milliards d’euro en 2006 (soit 8010 milliards de francs).............

Pourquoi prendre les années 1973-1975 comme référence de départ ? Tout simplement car c'est la dernière période où les comptes publics ont été proches de l’équilibre (en 1974 particulièrement)............

Pourquoi donc la dette nationale a commencé à ce développer au cours de la fin des années 70 pour augmenter de manière presque exponentielle jusqu'à notre époque, imposant de ce fait les limitations évoquées précédemment aux pouvoirs publics ?

Deux solutions semblent envisageables, soit les conséquences que nous connaissons actuellement sont liées à une mauvaise politique budgétaire récurrente, soit ces faits sont liés à des choix politiques et économiques qui ont pour conséquence une mise en faillite des pouvoirs publics.
La première possibilité sera écartée car elle reviendrait à dire que tous les gouvernements qui se sont succédés depuis plus de trente ans ont étés incompétents. .............
Il y a donc de fortes probabilités que l’origine de ce constat soit de l’ordre de choix politiques et économiques.


B/ Les choix fondamentaux du milieu des années 70 :


Effectivement ces années qui correspondent à la fin des « trente glorieuses » sont concomitantes au développement des marchés financiers et ainsi à la disparition de certaines bases du système monétaire international datant des accord de Bretton wood, comme le passage aux changes flottants de mars 73. C’est l’époque de la mise en place du grand mouvement de globalisation économique qui fait tant débat à notre époque.

En essayant de ne pas tomber dans un débat partisan, il semble que le phénomène de globalisation économique semble pertinent, voire « naturel ». La transmission des pouvoirs publics vers des acteurs privés (entreprises comme marchés financiers, l’un comme l’autre indépendant de tout contrôle démocratique) pose par contre un tout autre problème.








Sarkozy a pris la Présidence le l'Union en Juillet 2008, il est pour moi inconcevable, surtout avec son copain Troskan au FMI, qu'il n'ait eu aucune information sur la gravité de la situation financière mondiale !

A vous de vous faire votre idée, de mettre en perspective tout ça et surout de prendre vos dispositions dans la Tempête qui se lève, car je crois que l'on a rien vu, les propos récents de Filon démontrent que le gouvernement a vraiment pris les"jtons" comme on dit vulgairement. !

Prochainement je montrerai les effets de la crise sur les economies des PED plus particulierement L'Afrique....

jeudi 9 octobre 2008

Reflexion sur la pauvreté...





« Il y’a un autre monde et il est dans celui-ci » Paul ELUARD


Le critère classique de la pauvreté repose en effet sur la satisfaction des besoins essentiels tels qu’ils sont définis par les instances internationales. La recherche de et sur la pauvreté n’échappe ni a l’impérialisme culturel ni à l’ethnocentrisme.

Il y’a au Cameroun (comme partout en Afrique), toute une série de donnée objective de la pauvreté et surtout de l’appauvrissement : suppression des emplois dans la fonction publique, baisse des rémunérations allant de 70% entre 1992 et 1993, crise des ventes et du cours du café et du cacao, en particuliers hausse des cour des intrants agricoles et suppression des subventions aux secteurs agricoles imposé par le FMI et la BM. Les hôpitaux et les centres de santé sont dans un état de délabrement qu’une fois que le malade arrive à l’hôpital meurt. Nombreux sont ces familles qui trouvent leurs proches disparaître car elles n’ont pas quelque milliers de FCFA pour « motiver » les médecins et aide-soignante. L’eau des bornes fontaines devenues payant grâce au FMI devenu plus chère pour les pauvres que pour les riches qui ont un compteur.

Les experts du FMI et de la BM une fois décapé la rhétorique humanitaire, considère le niveau et de la croissance du PNB comme le jugement dernier de l’évaluations des sociétés humaines. Dans un monde globalisé, il n’ya plus d’autre valeurs que celles du marché, donc de l’évaluation quantitative par les prix. Finalement tout les gouvernement de la planète sinon les populations, intériorise le critère de PNB comme base d’une autoévaluation et participent aux jeux olympiques de la croissance dans l’espoir de figurer en bonne place dans le palmarès.

La pauvreté est une notion ni objective et ni relative mais relative, doublement relative même. Relative suivant les cultures, relative à l’intérieur de chaque culture et cela de multiple façon.

En guise de conclusion nous pouvons nous poser la question suivante : Comment peut on être misérable dans une collectivité ou l’hospitalité est un devoir et l’aumône une obligation religieuse ?

mercredi 1 octobre 2008

Enjeux des Accords de Partenariat Economique sur l'economie africaine

ANALYSE DE LA SIGNATURE DES ACCORD DE PARTENARIAT ECONOMIQUE (APE) EN AFRIQUE.

J’ai pensé à vous soumettre cet article sur les APE qui, pour moi est encore plus d’actualité…

L’APE accord commercial autorisé par dérogation de l’OMC tire sa subsistance des limites des accords des limites des accords de Lomé de leurs non conformités aux règles de l’OMC, de la nécessité de l’Europe de définir l’organisation de ses échanges avec les pays tiers.
Le projet APE proposé par la commission en 1996, résultait d’une vision qu’on peut qualifier d’ambitieuse. Selon cette vision les pays ACP serait en mesure d’éradiquer la pauvreté en reformant leurs économies et leurs institutions, et adaptant leurs infrastructures et capacité de production. Les objectifs assignés aux APE sont :
- Renforcement de la coopération entre les pays ACP et l’UE
- La libéralisation du commerce entre les pays ACP
- La mise en conformité des règles de l’OMC
- L’approfondissement du processus d’intégration
- Le développement de l’investissement intérieur et extérieur

Pour ceux qui sont contre les APE, cet accord est une manière pour remédier au manque de débouché de produit européen et pour faire face à la concurrence des Etats-Unis ou des dragons de l’Asie notamment de la Chine. Les effets négatifs des APE sont les suivants :

- L’abandon des exploitations agricoles faute de pouvoir vendre leurs produits concurrencés par des importations massives.
- Changement accéléré des habitudes alimentaires créant des risques structurels pour nos cultures alimentaires.
- Une forte dépendance alimentaire qui se traduit par une sortie massive de devises pour payer les importations.
- L’abandon des villages par des personnes actives et jeunes.
- Entraîner une chute brutale des taxes perçues par les Etats ACP, conduisant à mettre en cause de nombreuses dépenses publique.
- Faire obstacles à la diversification des échanges des ACP avec des partenaires autres que l’UE.
- Augmenter la marge bénéficiaires des exportateurs européens ou des importateurs ACP plutôt que de baisser les prix pour les consommateurs ACP des produits importés.
- Fragilisation de l’intégration régionale des marchés. Par exemple : L’oignon de Galmi au Niger est consommé dans le pays et surtout exporté dans les pays de la sous région.
- Toutes les études indiquent que le volet libéralisation des APE dégradera de manières très importantes les finances publiques des Etats de l’Afrique de l’Ouest ; Ainsi pour 2008 les recettes douanières sont estimées à 24.2 Milliards de FCFA pour le Bénin.

En guise de conclusion, nous pouvons dire que les APE sont tout simplement des échanges déséquilibrés avec des anciennes puissances européennes. C’est surtout des pertes substantielles des recettes fiscales, au moment où l’aide au développement s’est réduite. Les pertes pour les ACP sont d’un ordre de 30 et 80% des recettes douanières et budgétaires d’après des simulations réalisés par les différents centres de recherche. L’APE aura un sens s’il permet aux pays ACP de bénéficier de l’expérience de l’UE pour bâtir une intégration économique. Il sera utile s’il nous sert à créer une solidarité Euro-ACP en vue de changer les relations internationales, qui ne soient pas fondé uniquement sur la compétition internationale, mais sur des échanges commerciaux justes et équitables permettant un enrichissement de tous les protagonistes.


LEUMENI NOUTADIEU Patrice Danaud
Etudiant en Maîtrise économie générale à l’université de Niamey
Tel : 00227 96163270
Mail : leumeni@gmail.com

mardi 23 septembre 2008

La pensee positive

L'economie est une science sociale, c'est pour cette raison que pour ma 1ere publication je vous offre ceci,jespere qu'il vous fera plaisir.....
La pensée positive
Salut a tous et a toutes qui liront ce message.Avant de commencer a le lire je vous previens que je ne suis pas 1 psy et j'espere que sa vous feras du bien.   Le subconscient est comme la terre,quand on seme, on le recolte.C'est notre jardin mental,maîtrisez la vie par la pensée positive.Affirmez ce que l'on pense c'est connaincre notre subconscient certains sont allés jusqu'à dire que "pensée c'est la vie".la pensée positive est une force positive pour l'esprit et le corps,donc il ne faut jamais pensée négativement même quand les pires évènement nous arrives. Le terme"je suis" est une semence et on ne recole que ce qu'on mit dans le jardin mental.Tout ce que vous dites en disant "je suis" est une préparation du subconscient pour réaliser tes pensées.Au lieu de dire "je suis faible ou..." il faut dire "je suis fort ou..". En somme, mes chers lecteurs et lectrices,je peux vous dire sans me tromper qu' il n'y a pas d'échec dans la vie,il n'y a que des leçons.Il faut savoir se relever quand on on tombe car SE SONT LES YEUX QUI ONT PLEURE QUI VOIENT PLUS CLAIRE... Vos critiques sont les bienvenues
Merci
Dans la prochaine publication: Analyse de la pauvrete en Afrique...